Taxation des CDD : un coup de poignard dans le dos des entreprises !

Communiqué de presse du 11 avril 2016

Illustration : communique de presse

Le Premier Ministre à la suite d'une rencontre avec les syndicats étudiants vient d'annoncer des mesures soit disant pour l'insertion des jeunes. Parmi celles-ci figure "un renchérissement des taxes sur les CDD, pour favoriser l'embauche en CDI".
Les bonnes vieilles recettes gouvernementales sont donc de retour.

Ainsi après avoir renoncé à donner davantage de visibilité aux employeurs en plafonnant le montant des indemnités allouées en cas de licenciement considéré sans cause réelle et sérieuse, le Premier Ministre n'hésite pas à pénaliser financièrement la majorité des créations d'emplois qui se font aujourd'hui à plus de 80% en CDD.

Au lieu de s'interroger sur les raisons qui poussent les employeurs à embaucher en CDD et de regarder comment les inciter à préférer les CDI, le gouvernement choisit la voie de la sanction financière. 

Les mêmes causes produiront les mêmes effets : la taxation des CDD décidée en 2013 n'a en rien enrayé le phénomène CDD mais a, sans aucun doute, contribué à dégrader plus encore le marché de l'emploi. 

En juin 2015, le gouvernement avait pourtant assoupli les conditions de renouvellement de ces CDD qu'il veut aujourd'hui taxer davantage ! 

Quant à imaginer, comme l'entend Matignon, que les partenaires sociaux "définissent  le barème et le champ d'application de cette surcotisation au travers d'une augmentation de la cotisation chômage", la CGPME refuse  d'être complice de ce coup de poignard porté dans le dos des entreprises. 

La Confédération des PME posera donc prochainement à ses instances la question de son départ de la négociation en cours sur l'assurance chômage. 

Le gouvernement assumera ses décisions. Y compris les plus stupides.

CGPME Réunion -

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