Le Brexit est devenu une réalité : la CPME soucieuse de préserver les intérêts des PME françaises

Communiqué de presse du 29 mars 2017

Illustration : communique de presse

Aujourd'hui le Brexit est devenu une réalité juridique avec la décision de la Première Ministre britannique, Theresa May, d'activer le fameux article 50 du Traité de l'Union européenne.

Pourtant dès le lendemain du référendum, la forte dévaluation de la livre sterling a renchéri les coûts des produits et services français. Conséquence directe : la baisse du prix de certaines importations britanniques. C’est le cas, par exemple, du matériel industriel destiné au secteur agroalimentaire qui concurrence désormais, et ce avant même le début des négociations sur les futurs droits de douane, les produits français.

Une période d’incertitude de plusieurs années s’ouvre donc pour les PME françaises. La CPME souhaite qu'elle soit la plus courte possible pour limiter au maximum les conséquences négatives sur leurs échanges commerciaux.

Il est cependant vital que les négociations aboutissent à un accord qui ne doit pas placer les entreprises britanniques dans une meilleure position que celles de l’UE.

Le principe de réciprocité doit ainsi s’appliquer pleinement dans un cadre de concurrence équitable, dénué de toute "moins disance" réglementaire, fiscale et sociale.

De même, la libre circulation des compétences doit être préservée.

La CPME, soucieuse de veiller aux intérêts stratégiques des PME, suivra donc avec attention l'avancée des négociations et n'hésitera pas, le cas échéant, à tirer le signal d'alarme.

CPME -

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