Le paysage patronal français n'est donc pas bouleversé par cette première mesure de la représentativité patronale. Le MEDEF, quoiqu'à la traîne sur le nombre d'entreprises adhérentes (29,41%) bénéficie logiquement d'un mode de calcul très avantageux pour les grandes entreprises et reste majoritaire en nombre de salariés. L'UPA rebaptisée U2P avec le renfort de l'UNAPL, et ce de manière plus que contestable par rapport aux textes en vigueur, réunit quasiment le même nombre d'entreprises que la CPME mais se fait largement distancer sur le nombre de salariés (4,22%).
Le résultat est là. En tenant compte des pondérations légales (70/30) la CPME est jugée représentative à 27,89 %, le MEDEF à 58,37 % et l'U2P à 13,74%.
La CPME confirme donc sa place de 2e organisation patronale française.