Dans ce contexte, sont apparus les engagements du privé, comme la Responsabilité Sociétale des Entreprises, qui a évolué vers la Responsabilité Sociétale et Environnementale des Entreprises.
Se sont multipliées les expériences innovantes, notamment pour sortir des impasses de la dynamique économique dominante. En effet, la concurrence à outrance a entraîné des fuites de richesses dans l'importation massive et les délocalisations industrielles.
La CPME elle-même, par son étude REELLE (Ré-enraciner l'Économie Locale), promeut une nouvelle approche, celle de l'ancrage territorial, qui se veut redéfinir les pratiques d'achat public, les arbitrages économiques afin que l’activité bénéficie pleinement aux agents économiques de l'île.
A l'échelle nationale, il est admis l'importance du tissu des TPE et PME dans les équilibres socio-économiques des « bassins de vie ». Les mesures gouvernementales durant la crise le montrent de façon prégnante.
Au cœur des questions de survie et de résilience de l'économie réelle sur le territoire se dessine l'opportunité du déploiement de cette nouvelle approche RÉELLE. « En faisant de la proximité une ressource stratégique », les entreprises réunionnaises peuvent « contribuer à l’émergence d’écosystèmes coopératifs territorialisés » (Christian du Tertre – Université de Paris – Président de l’IEEFC).
Face à ces enjeux, l’économie de la fonctionnalité ne reste pas qu'un concept lorsqu'on l'envisage comme un des piliers de ces écosystèmes coopératifs territorialisés, au service de l’ancrage territorial.