- N’attends pas d’avoir mal
Parmi toutes les méthodes existantes pour comprendre l'impact physiologique du travail, l'ergonomie permet une analyse précise de l’activité réelle. L’ergonomie aide à respecter le 4ème des 9 principes de prévention généraux posés par l'INRS* : « adapter le travail à l’homme » (et pas l’inverse) !
Si l’ergonomie touche à des domaines divers (comme l’informatique, la cognition, l’organisation du travail, le handicap, les espaces de travail,...), la présente fiche est consacrée à l’ergonomie du travail de bureau, et plus précisément à la question du dynamisme postural. C’est sur ce sujet que te sont proposées ici quelques bonnes pratiques pour lutter contre la sédentarité et l'inconfort sur le lieu de travail.
* Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles |
Les assises de travail évoluent aussi, et il est recommandé en intermittence de pouvoir changer de type d’assise au cours de sa journée de travail. Ces variations sont très favorables au maintien d'une bonne dynamique posturale, de l’avis de différentes catégories de professionnels que nous avons rencontrés (ergonomes, ergothérapeutes, ostéopathes, kinésithérapeutes, fournisseurs de matériel ergonomique). Il faut ensuite savoir se les approprier, les paramétrer et se documenter pour bien les utiliser ! Pour aller plus loin : Lis l'article sur le colloque "Bouger et limiter la sédentarité au travail"
Les TMS constituent la 1ère cause d'indemnisation* pour maladie professionnelle en France. Depuis 2003, les TMS ont augmenté de 60 %. En 2017 à La Réunion, ils représentaient 93 %** des maladies professionnelles ayant entraîné un arrêt de travail ou une réparation financière en raison de séquelles. Pour aller plus loin : Lis l'article "Le mal de dos au travail : comment y remédier"
|